Ce livre historique peut avoir de nombreuses fautes de frappe, le texte manquant, des images ou des index. Les acheteurs peuvent télécharger une copie gratuite scannée du livre original (sans fautes de frappe) de l'éditeur. Non illustré. 1909. Extrait: ... JE NE VEUX PAS QU'ON TOUCHE A TOLSTOÏ.. Lorsque Tolstoï eut publié dans le Times, en 1893, son article sur la famine dans lequel il prenait à partie et les hauts dignitaires de l'empire et la bureaucratie tout entière, la presse réactionnaire reproduisit cette vigoureuse diatribe en l'accompagnant de commentaires injurieux inspirés par les institutions omnipotentes que Tolstoï venait d'attaquer. Les partis de droite furent unanimes à demander qu'on punît l'écrivain, soit en le déportant en Sibérie, soit en l'emprisonnant dans une forteresse. Les moins acharnés se contentèrent de souhaiter qu'on l'enfermât dans un monastère. Entre temps, les calomn ies allaient leur train. Pour frapper l'opinion publique jusqu'alors favorable au grand penseur et la circonvenir, on représenta Tolstoï comme un fauteur de troubles, un ennemi de la patrie, qui avait mis sa plume au service d'une cause néfaste et souillait la Russie dans les organes étrangers; on fit un devoir à tout vrai Russe de haïr désormais cet homme funeste. Cette campagne haineuse ne tarda pas à porter ses fruits. Quantité d'admirateurs de l'écrivain, dupes de cette fable, déchirèrent publiquement les portraits de Tolstoï qu'ils conservaient pieusement chez eux. Tolstoï, mis au courant de ces démonstrations hostiles, remarqua en souriant:--Pourquoi, mon Dieu, gardaient-ils mon portrait? On prétendit qu'un évêque envoyé par le Saint-Synode était allé trouver le maître à Iasnaïa-Poliana et s'était entretenu longuement avec lui. De nouveau, les détrac...
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