L'autore:
Gunnar Ekelöf est né en 1907. Dans sa jeunesse, il étudie les langues, la philosophie et la poésie mystique des pays du Moyen-Orient. En 1929, à Paris, il découvre le surréalisme et traduit en suédois les poètes français, notamment Baudelaire, Rimbaud, Apollinaire et Desnos. Son premier recueil de poèmes paraît en 1932, suivi d'une dizaine d'autres. C'est ensuite la période des voyages dans les pays qui bordent la Méditerranée. En 1965 il compose, en Turquie, vingt-neuf poèmes du premier volume de la trilogie qui forme la partie centrale d'une œuvre qui marque l'un des sommets de la poésie contemporaine. Gunnar Ekelöf est mort en 1968.
Product Description:
100pages. in8. Broché. Traduit du suédois par C. G. Bjurström et A. Mathieu, préface de Georges Perros. Couverture rempliée avec photographie en n et b de l'auteur. "Ekelöf, le plus original poète suédois de ce siècle, est mort en 1968. Son premier recueil, " Tard sur la terre ", publié en 1932 (et traduit en français par les soins de Jean-Clarence Lambert), porte l'empreinte du Mallarmé d'" Igitur ", de Rimbaud et des grands précurseurs du surréalisme, dont il est alors proche. Mais l'on peut dire que son et oelig;uvre, patiemment tissée et sans cesse reprise pendant les trente années qui suivent, s'accomplit peu avant sa mort avec la trilogie dont le premier volet est ce " Diwan sur le prince d'Emgion ", qui lui fut littéralement dicté une nuit de mars 1965 à Istanbul. Le Diwan est un cycle de poèmes inspiré des romanceros populaires grecs, transmis par tradition orale depuis le Moyen Age et enrichis, au cours des siècles, de commentaires et rajouts divers. Son héros est un personnage imaginaire de l'histoire de Byzance, un prince et " acrite " d'origine probablement arménienne, chargé de la défense des marches de l'empire. Fait prisonnier par les Turcs à la bataille de Mantzikert en 1017, ainsi que l'empereur Romain IV Diogène, il a été livré, avec lui, aux nouveaux maîtres de Byzance qui l'ont fait aveugler et jeter dans la prison des Blachernes. Vingt-neuf poèmes sont attribués au prisonnier, aveuglé par ses ennemis, vingt-neuf autres sont présentés comme des légendes ou des thrènes dus à diverses mains ou rajoutés au cours des siècles, et ayant trait à la tragique destinée du prince, qui finira par être relâché et par rentrer aveugle dans son pays, guidé par une femme, apparemment sa fille. Dans sa prison, le prince invoque une Vierge qui n'est pas la Vierge chrétienne mais bien plutôt la Grande Déesse ou Grande Mère Vierge du Proche-Orient -" ...
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