Trois moments clés de la construction d' un pays par son peuple. Et, au travers de la fresque du personnage principal de chacune des trois pièces, l'éternelle quête dramatique, du bonheur, du sens de la vie, des questions sans réponse. Le tout dans le feu des passions humaines et leur inévitable cortège de violences... Minndaougass, au début du XIIIe siècle, a un rêve, celui d'un Etat. Dans un monde de barbaries et de guerres, il laisse ses idées éclairer ses actions et parvient à rassembler le peuple balte désuni sous une même bannière : la Lituanie. Dès lors, l'homme est écrasé par le souverain qu'il devient. C'est ici que commence la trame de ce drame. Trois siècles plus tard, Majvydass, pasteur, embrasse la pensée protestante. Forcé à l'exil, il se réfugie en Prusse germanique, uniquement séparé de sa patrie par le Niémen. De là, il écrit le premier livre en lituanien : un « Catéchisme », avec lequel il espère rassembler le peuple sous un point commun indéniable : celui de la langue. C'est de nouveau la tragédie d'une passion plus haute que soi, à laquelle il est impossible de ne pas se soumettre, et qui engloutit tout de l' homme. Laourynass, un architecte talentueux, tenu pour être d'extraction serve est chargé de reconstruire la Cathédrale de Vilnius, récemment effondrée. Mais derrière cet édifice se cachent deux ambitions contraires : celle de l'architecte qui y voit le symbole de la justice, de l équité et du pardon, opposée à celle de l'évêque Massalkiss, qui cherche à faire prospérer le pouvoir de l'église et la soumission du peuple aux vieilles représentations. Nous sommes à la fin du XVIIIe siècle, veille de l'élévation de l'homme libre en Lituanie.
Le informazioni nella sezione "Riassunto" possono far riferimento a edizioni diverse di questo titolo.