Dans le Paris, à peine transposé, des années qui précèdent la Première Guerre mondiale, Frederick Tarr, jeune peintre anglais, forme une sorte de ménage à quatre avec la trop passive Bertha
Lunken qui va en payer le prix, Anastasya Vasek, la reine de la « parade sexuelle », et Otto Kreisler, le peintre allemand qui court à sa perte parmi ceux que Wyndham Lewis appelle, avec un siècle d avance, les « bourgeois bohèmes ». L écriture est virtuose mais ne témoigne d aucune prédilection pour l illisible ; c est cruel, mais moins cruel que sans concession ; drôle, mais moins comique que d une ironie
cinglante. Et surtout, le récit est d une richesse narrative bouillonnante. Ni cubiste, ni futuriste, ni même cubo-futuriste : c est vorticiste !
Tarr, oeuvre-clef du modernisme début-de-siècle la première édition date de 1918 reparaît soixante-dix ans après la mort de Wyndham Lewis (1882-1957), fondateur du vorticisme réponse strictly British au grand mouvement lancé en Italie par F. T. Marinetti ,
animateur de la détonnante revue Blast, et grand peintre. David Bowie possédait deux oeuvres de Lewis dans ses collections. Cette nouvelle édition est enrichie, en annexe, de textes d Ezra Pound, Rebecca West, Lawrence Durrell, et d extraits de la correspondance que Dominique de Roux échangeaavec Bernard Lafourcade, l éminent traducteur de Wyndham Lewis.
Traduit de l anglais par Bernard Lafourcade.
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