Extrait: ...de Girbal, et la mauvaise tenue de ses hommes. Des ouvriers passèrent sur la route, en chantant la Marseillaise. Gorju, au milieu d'eux, brandissait une canne; Petit les escortait, l'oeil animé. -Je n'aime pas cela! dit Marescot, on vocifère, on s'exalte! -Eh bon Dieu! reprit Coulon, il faut que jeunesse s'amuse! Foureau soupira. Drôle d'amusement! et puis la guillotine, au bout! Il avait des visions d'échafaud, s'attendait à des horreurs. Chavignolles reçut le contrecoup des agitations de Paris. Les bourgeois s'abonnèrent à des journaux. Le matin, on s'encombrait au bureau de la poste, et la directrice ne s'en fût pas tirée sans le Capitaine, qui l'aidait, quelquefois. Ensuite, on restait sur la Place, à causer. La première discussion violente eut pour objet la Pologne. Heurtaux et Bouvard demandaient qu'on la délivrât. M. de Faverges pensait autrement. -De quel droit irions-nous là-bas? C'était déchaîner l'Europe contre nous. Pas d'imprudence! Et tout le monde l'approuvant, les deux Polonais se turent. Une autre fois, Vaucorbeil défendit les circulaires de Ledru-Rollin. Foureau riposta par les 45 centimes. Mais le gouvernement, dit Pécuchet, avait supprimé l'esclavage. -Qu'est-ce que ça me fait, l'esclavage! -Eh bien, et l'abolition de la peine de mort, en matière politique? -Parbleu! reprit Foureau; on voudrait tout abolir. Cependant qui sait? Les locataires déjà, se montrent d'une exigence! -Tant mieux! les propriétaires selon Pécuchet étaient favorisés. Celui qui possède un immeuble... Foureau et Marescot l'interrompirent, criant qu'il était un communiste. -Moi? communiste! Et tous parlaient à la fois, quand Pécuchet proposa de fonder un club! Foureau eut la hardiesse de répondre que jamais on n'en verrait à Chavignolles. Ensuite, Gorju réclama des fusils pour la garde nationale-l'opinion l'ayant désigné comme instructeur. Les seuls fusils qu'il y eût étaient ceux des pompiers. Girbal y...
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