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Dumas, Alexandre Vingt ans après (French) ISBN 13: 9781500342050

Vingt ans après (French) - Brossura

 
9781500342050: Vingt ans après (French)
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Présentation de l'éditeur:
Dans une chambre du palais Cardinal que nous connaissons déjà, près d'une table à coins de vermeil, chargée de papiers et de livres, un homme était assis la tête appuyée dans ses deux mains. Derrière lui était une vaste cheminée, rouge de feu, et dont les tisons enflammés s'écroulaient sur de larges chenets dorés. La lueur de ce foyer éclairait par-derrière le vêtement magnifique de ce rêveur, que la lumière d'un candélabre chargé de bougies éclairait par-devant. À voir cette simarre rouge et ces riches dentelles, à voir ce front pâle et courbé sous la méditation, à voir la solitude de ce cabinet, le silence des antichambres, le pas mesuré des gardes sur le palier, on eût pu croire que l'ombre du cardinal de Richelieu était encore dans sa chambre. Hélas! c'était bien en effet seulement l'ombre du grand homme. La France affaiblie, l'autorité du roi méconnue, les grands redevenus forts et turbulents, l'ennemi rentré en deçà des frontières, tout témoignait que Richelieu n'était plus là. Mais ce qui montrait encore mieux que tout cela que la simarre rouge n'était point celle du vieux cardinal, c'était cet isolement qui semblait, comme nous l'avons dit, plutôt celui d'un fantôme que celui d'un vivant; c'étaient ces corridors vides de courtisans, ces cours pleines de gardes; c'était le sentiment railleur qui montait de la rue et qui pénétrait à travers les vitres de cette chambre ébranlée par le souffle de toute une ville liguée contre le ministre; c'étaient enfin des bruits lointains et sans cesse renouvelés de coups de feu, tirés heureusement sans but et sans résultat, mais seulement pour faire voir aux gardes, aux Suisses, aux mousquetaires et aux soldats qui environnaient le Palais-Royal, car le palais Cardinal lui-même avait changé de nom, que le peuple aussi avait des armes. Ce fantôme de Richelieu, c'était Mazarin. Or, Mazarin était seul et se sentait faible. Étranger! murmurait-il; Italien! voilà leur grand mot lâché! avec ce mot, ils ont assassiné, pendu et dévoré Concini, et, si je les laissais faire, ils m'assassineraient, me pendraient et me dévoreraient comme lui, bien que je ne leur aie jamais fait d'autre mal que de les pressurer un peu. Les niais! ils ne sentent donc pas que leur ennemi, ce n'est point cet Italien qui parle mal le français, mais bien plutôt ceux-là qui ont le talent de leur dire des belles paroles avec un si pur et si bon accent parisien. «Oui, oui, continuait le ministre avec son sourire fin, qui cette fois semblait étrange sur ses lèvres pâles, oui, vos rumeurs me le disent, le sort des favoris est précaire; mais, si vous savez cela, vous devez savoir aussi que je ne suis point un favori ordinaire, moi! Le comte d'Essex avait une bague splendide et enrichie de diamants que lui avait donnée sa royale maîtresse; moi, je n'ai qu'un simple anneau avec un chiffre et une date, mais cet anneau a été béni dans la chapelle du Palais-Royal; aussi, moi, ne me briseront-ils pas selon leurs voeux. Ils ne s'aperçoivent pas qu'avec leur éternel cri: «À bas le Mazarin!» je leur fais crier tantôt vive M. de Beaufort, tantôt vive M. le Prince, tantôt vive le parlement! Eh bien! M. de Beaufort est à Vincennes, M. le Prince ira le rejoindre un jour ou l'autre, et le parlement… Ici le sourire du cardinal prit une expression de haine dont sa figure douce paraissait incapable. Eh bien! le parlement… nous verrons ce que nous en ferons du parlement; nous avons Orléans et Montargis. Oh! j'y mettrai le temps; mais ceux qui ont commencé à crier à bas le Mazarin finiront par crier à bas tous ces gens-là, chacun à son tour.
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Vingt ans après, ils courent, chevauchent et ferraillent toujours, sur les routes de France ou d'Angleterre. Leurs bras, comme leurs langues, n'ont rien perdu de cette vigueur étincelante qui les faisait déplacer les montagnes et réussir l'impossible. Leur amitié, dans les moments critiques, ressoude leurs quatre lames comme limailles autour d'un seul aimant. Mais les temps ont bien changé. Aramis sert ses duchesses, Athos ne songe qu'à son fils, Porthos à son titre et d'Artagnan s'est attaché à un Mazarin que tout le monde abandonne. C'est le règne de l'individualisme bourgeois que Dumas dénonce, et l'élan brisé de la jeunesse, de ses espoirs, qu'il évoque avec une tendre nostalgie. Les montagnes, cette fois, ne bougent plus. Le ciel s'est assombri. Et si les dialogues claquent toujours, dans ces pages ferventes et enflammées, ils s'épuisent aussi, bien souvent, contre le mur de l'irrémédiable. Cette fragilité avouée, ce demi-renoncement, grandissent Dumas et nous le rendent plus proche encore. --Scarbo

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