La mondialisation, ou " globalisation ", comme disent les Anglo-Saxons, est un concept à la mode. Les évolutions récentes l'imposent ; il fait partie de l'esprit du temps. En quelques années, sinon en quelques mois, tous les problèmes sont devenus " globaux " : la finance et les échanges économiques, bien sûr, mais aussi l'environnement, la technique, la communication, la publicité, la culture et même la politique. La mondialisation, sous l'apparence d'un constat de fait, est aussi un slogan qui incite à agir dans le sens d'une transformation inévitable, celle d'une totale marchandisation de la vie. Repris d'instinct par les " nouveaux maîtres du monde ", ce vocable est loin d'être innocent : il laisse entendre qu'on serait en face d'un processus anonyme et universel bénéfique pour l'humanité et non pas que l'on est entraîné dans une entreprise souhaitée par certains, et à leur profit, présentant des risques énormes et des dangers considérables pour tous. Ce qu'on a pu appeler, en effet, une " nouvelle mondialisation " recouvre quatre phénomènes liés qui sont la transnationalisation des firmes, l'affaissement des régulations étatiques à l'Ouest, la mainmise de la finance sur l'économie et l'effondrement de la planification à l'Est. Le spectre qui hante désormais le monde n'est plus celui du communisme de 1848, mais bien celui du vieux libéralisme du XVIIIe siècle. Cette " marchandisation " du monde détruit l'Etat-nation et vide la politique de sa substance, elle fait peser des menaces énormes sur l'environnement, corrompt l'éthique et détruit les cultures. Les espoirs de recomposition du tissu social ne peuvent dès lors provenir que de la réinsertion de l'économique dans le social.
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Serge Latouche, est professeur d'économie à l'Université Paris XI. Il dirige un séminaire sur les relations entre la culture, la technique et le développement à l'Institut d'étude du développement économique et social de l'Université Paris I. Spécialiste des rapports économiques et culturels Nord/Sud, il est l'un des principaux fondateurs et animateurs du MAUSS (Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales).
La mondialisation, vocable repris d’instinct par les “nouveaux maîtres du monde”, est loin d’être innocente. Ce qu’on a pu appeler une “nouvelle mondialisation” recouvre quatre phénomènes liés : la transnationalisation des firmes, l’affaissement des régulations étatiques à l’Ouest, l’effondrement de la planification à l’Est et la mainmise de la finance sur l’économie. Cette “marchandisation” du monde détruit l’État-nation et vide le politique de sa substance, elle fait peser des menaces sérieuses sur l’environnement, corrompt l’éthique et détruit les cultures.
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